Les salariés français motivés par leurs missions

Selon une étude menée en exclusivité avec « Les Echos » par le site de recrutement Meteojob et le cabinet de conseil en RH Alixio, une majorité de salariés français se disent motivés par le contenu de leur mission. En revanche, une mauvaise ambiance semble rédhibitoire pour eux, à tels point qu’ils se disent prêt à quitter leur entreprise lorsque c’est le cas.

Qu’est ce qui motive le plus les salariés français ? L’étude menée en exclusivité avec « Les Echos » par le site de recrutement Meteojob et le cabinet de conseil en RH Alixio a pris la question sous un angle différent en excluant volontairement toute question relative à la rémunération et  aux conditions de travail.

Le contenu du poste

Ces deux paramètres mis à part, une majorité de salariés se disent motivés par leur travail (à 75% pour les cadres et 64% pour les non cadres).

Qu’est ce qui leur rend cette pression positive ? D’abord le contenu de leur mission ou du poste qu’ils occupent, la responsabilisation ensuite et enfin le plaisir de travailler en équipe et de retrouver leurs collègues de travail. Les perspectives d’évolution au sein de l’entreprise sont également sources de motivation, mais sans plus.

La sécurité de l’emploi, la notoriété de l’entreprise ainsi que le projet de cette dernière semblent, en revanche, les préoccuper assez peu.

« L’éthique ou la satisfaction des clients sont aux premiers rangs de leurs motivations alors qu’on pense aux formations, à l’image du groupe, à la marque employeur, à la sécurité de l’emploi ou aux projets d’entreprise »,  souligne, dans Les Echos, Francis Bergeron, DRH de SGS France, spécialiste de l’inspection, de l’analyse et de la certification, qui compte 2.550 salariés dans l’Hexagone. «  Les gens ont un rapport à l’entreprise plus utilitaire, ils veulent en être partie prenante ».

Prenant le problème à l’envers, l’étude de Metojob tente ausis de connaître les facteurs de démotivation des salariés dans l’entreprise : une majorité cite une mauvaise ambiance de travail, une pression excessive et l’absence de reconnaissance et de perspectives d’évolution.

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