Pourquoi les français vont dépenser plus à Noël

Les français vont se laisser porter par un moral en hausse qui va débrider leur budget pour Noël, prédit une étude du cabinet Deloitte.

Après des années de vaches maigres, le prochain réveillon du 25 décembre s’annonce plus consistant et plantureux dans les foyers français, sur la table comme au pied du sapin.
C’est, en tout cas, ce que pronostique une étude conduite par le cabinet d’audit et de conseils Deloitte : selon ce sondage réalisée fin septembre  auprès de 1 727 personnes de 18 à 64 ans jointes sur internet, le budget prévisionnel des français pour les fêtes de fin d’année s’établira en moyenne à 577 euros, soit 60 euros de plus par rapport à la tendance qui s’était dégagée avant Noël 2014 (518 euros).

Chocolats en hausse

Quand les français vont un peu mieux, ils dépensent aussi un peu plus. Le moral des troupes, c’est une des lois d’airain de la mécanique économique, et la meilleure des transfusions possibles pour doper la consommation, donc la croissance : d’après Deloitte, quatre français sur dix redoutent encore une récession en 2016. La part des inquiets reste donc importante, mais elle diminue fortement par rapport à l’an dernier (59%).

Ce regain d’optimisme dans les ménages français va d’abord se reporter sur leur famille, les enfants surtout qui vont profiter d’un budget cadeaux en hausse de +2%. Les mieux lotis annoncent même leur intention d’élargir leur générosité au-delà du cercle familial, vers d’autres enfants que les leurs (+8%). Autre signe : la qualité du cadeau sera aussi en hausse cette année, avec une valeur unitaire estimée à  60 euros, contre 45 euros en 2014. Sous la sapin, les français, jeunes ou moins jeunes, devraient trouver plus de chocolats (+12 %), de livres également (+3 %), davantage de produits de beauté, voire des prestations offertes pour des massages, des séjours au spa (+10 %), plus de cosmétiques aussi, et de parfums (+5 %).

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse