Les français vont se serrer la ceinture à Noël

Une enquête réalisée par Viavoice indique qu’une majorité de français vont restreindre leur budget pour Noël et dépenser moins qu’en 2013.

Le 13 novembre dernier, la presse relayait une étude du cabinet Deloitte selon laquelle les foyers français (un couple avec deux enfants) avaient, cette année, l’intention de consacrer un budget moyen de 518 euros aux fêtes de Noël (cadeaux compris). Un montant en baisse de 30 euros par rapport à2013. Depuis plusieurs années, cette courbe glisse régulièrement vers le bas, sous l’effet de la crise et de la hausse des impôts et des factures « contraintes » qui pèse sur le pouvoir d’achat.

Hausse des impôts mais baisse des carburants

Le dernier baromètre des Projets établi par Viavoice pour Groupe BPCE, Le Monde et France Info, confirme cette tendance : 53% des français annoncent qu’ils vont dépenser moins cette année afin de faire face aux charges courantes. 52% d’entre eux se disent préoccupés par le niveau de leurs impôts, et 35% par le coût de l’électricité.

En 2012, année de l’élection de François Hollande, 36% des français estimaient que le pouvoir d’achat irait diminuant « au cours des trois prochains mois ». Ils sont désormais 56% à penser cela. Que s’est-il passé entre temps ? 30 milliards d’euros de hausse d’impôt et une hausse continue du chômage qui confirme que la crise n’est pas terminée.

Heureusement, dans le même intervalle, les carburants ont stoppé leur flambée et même reflué (pour atteindre leur plus bas niveau depuis 2010), et les prix de certains produits de base, comme l’alimentation, ont évolué plus lentement, pris dans la spirale de la désinflation: « 31% des Français se déclarent préoccupés par les dépenses alimentaires pour les trois prochains mois, soit un score en baisse de trois points par rapport aux données enregistrées le mois dernier, et de sept points par rapport à juin » note Viavoice.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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