Pourquoi se former à la création d’entreprise ?

Gestion, communication, informatique, marketing et vente…l’ensemble de ces compétences s’acquièrent parfois sur le tas et se perfectionnent avec l’expérience. Beaucoup de créateurs préfèrent toutefois anticiper et suivre quelques initiations techniques pour s’éviter quelques déconvenues.


Un fois que le déclic de l’idée s’est produit, beaucoup de candidats à la création d’entreprise pensent avoir fait le plus difficile et choisissent de fonder tête baissée dans la réalisation de leur projet. Ce qu’ils ignorent c’est, qu’indépendamment du potentiel économique de leur activité, la gestion des « affaires » proprement dite nécessite de nombreuses compétences annexes. Tâches de comptabilité, techniques de vente et de négociation, suivi de la législation, maîtrise du matériel informatique, savoir-faire en matière de communication…

Les registres, très nombreux, n’autorisent aucune improvisation. Dans ces domaines très concrets, il est périlleux de sous-estimer la pratique, qui ne ment jamais, par rapport à la théorie, par nature très scolaire.
Si, durant le montage d’un projet de création, certaines failles apparaissent dans la grille de connaissances qu’un futur gérant se doit d’avoir, il est plus que recommandé de combler les lacunes les plus criantes en suivant une formation préalable.

Se former aussi pour se créer un réseau

Bien que facultative, cette démarche présente plusieurs intérêts. Elle permet de

  • S’initier aux fondamentaux qui aideront le candidat à élaborer son business plan sans rien oublier ni sous-évaluer (et sous l’œil avisé d’experts). Ces bonnes base lui permettront ensuite de définir une stratégie d’entreprise solde et réaliste
  • Se familiariser les nécessaires outils de gestion : cette étape est primordiale pour s’épargner certaines erreurs dont les conséquences peuvent être fatales en phase de démarrage.
  • Se construire un premier réseau relationnel : en identifiant d’une part les interlocuteurs et les organismes qui jalonnent la vie professionnelle d’un entrepreneur et, d’autre part, en confrontant son projet de création à d’autres homologues engagés dans le même processus (on se sait, de très belles collaborations professionnelles résultent parfois de rencontres fortuites). Il est tout aussi important de se connecter à des personnalités représentatives d’un métier afin de ne rien manquer des informations liées au secteur et, pourquoi pas, développer des partenariats avec…de potentiels futurs concurrents.

Des formations spécifiques pour réussir sa création d’entreprise

Des organismes publics ou privés proposent des formations générales ou des sessions dispensés sous des angles plus « techniques » destinés à offrir des perfectionnements aux candidats qui disposent déjà d’acquis globaux :


• Des cours théoriques cherchent par exemple à accompagner les créateurs dans le montage de leur projet (ce soutien personnalisé vise à les orienter dans le choix de la structure juridique la plus adaptée, à définir leur business-plan, un document-clé qui permettra d’assoir leur entreprise sur une stratégie fondée sur des données concrètes et de convaincre d’éventuels partenaires financier

• Des formations mettent l’accent sur le lancement de l’activité proprement dit, avec la fourniture de clés d’analyse pour comprendre les mécanismes du marché, du chiffre d’affaires, déterminer un seuil de rentabilité et aborder la politique de tarification (horaire).

• La gestion et la comptabilité sont également essentielles : cette partie nécessite de maitriser de nombreuses notions (recettes, bénéfices, trésorerie, facturation, dette, amortissement), de cerner l’environnement fiscal et social, sans compter l’apprentissage aux nécessaires outils informatiques indispensables à la réalisation de ces tâches souvent ingrates et chronophages.

• Enfin, des formation métiers abordent plus spécifiquement le cadre juridique d’un secteur d’activité et fournissent des moyens pour obtenir des qualifications obligatoires.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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