Auto-écoles : les raisons de la colère

Les auto-écoles protestent contre certaines dispositions de la Loi Macron qui menacent, à leurs yeux, leur profession.

Plusieurs opérations-escargot ont été menées par des voitures-écoles ce lundi, un peu partout en France. Ce mouvement, déclenché par les trois syndicats CNPA-Formation des conducteurs, Union nationale des indépendants de la conduite et Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite, entendait protester contre certaines mesures de la loi Macron qui vise à assouplir certaines règles relatives à leur profession.

Les écoles de conduite dénoncent notamment un projet qui supprime le quota d’heures minimales jusqu’ici requises (soit 20 heures aujourd’hui) pour être autorisé à se présenter à l’examen. Les professionnels craignent que cette baisse de volume horaire ne se répercute sur leur niveau d’activité.

Il s’inquiètent aussi de la concurrence sur internet, d’autant que la loi Macron autorise les candidats à faire évaluer leur niveau de compétences en ligne avant la signature du contrat dans l’auto-école.

Rappelons que le gouvernement envisage de concéder l’organisation des examens du code de la route à des sociétés privées afin de libérer les inspecteurs et leur permettre d’assurer davantge d’ examens de conduite, l’objectif étant de réduire à 45 jours les délais d’attente entre deux évaluations.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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