Compétitivité : la France fait du surplace

Selon Davos, La France serait dans le top 15 mondial des pays où il est le plus facile de créer son entreprise.

La France n’est pas la Suisse, ni Singapour ni l’Allemagne, mais elle progresse. D’après la onzième édition du palmarès sur la compétitivité réalisé par le Forum économique mondial de Davos (WEF), le pays dirigé par François Hollande pointe désormais en 22ème position (sur 140), un gain d’une place en un an. On le retrouve notamment aux côtés de l’Irlande (24ème) ou de l’Australe (21ème), mais loin derrière ses principaux concurrents européens que sont l’Allemagne (4ème) ou la Grande-Bretagne (10ème), eux-mêmes dominés par la Suisse, en dehors de l’UE.

Trop d’impôts

La compétitivité est une notion vaste qui, rappelons-le, et dans son acception principale, désigne la capacité des entreprises d’un pays à supporter la concurrence des autres et à s’adapter aux enjeux d’un marché désormais globalisé. Le niveau des impôts et des salaires, le droit du travail entrent en ligne de compte, mais aussi les équipements, la démographique, l’éducation et la formation professionnelle et les services publics.
La France se distingue (positivement) par son offre Internet haut débit, accessible à large part de la population (4ème). Bons points également pour son réseau ferroviaire (6ème), l’ensemble de ses infrastructures  (10ème) et la performance de ses écoles de commerce (11ème). «  Le pays a progressé en matière de performances des services publics, de la bureaucratie, et du niveau d’imposition, reflétant les récentes réformes destinées à intensifier la compétitivité de l’économie », observe le Forum économique mondial.

Si elle reste un pays intéressant pour les créateurs d’entreprise (14ème), les jugements se gâtent quand on commence à parler d’impôts (132ème), de législation du travail et de flexibilité en matière de licenciement  (127ème), d’incitations fiscales au travail, de dialogue social (116ème) et du poids de la réglementation (115ème).