La Centrafrique en passe de devenir le premier crypto – hub africain ?

Au mois d’Avril dernier, la république de Centrafrique a fait du Bitcoin sa monnaie nationale au même titre que sa monnaie fiduciaire, le franc CFA  et dans la foulée elle a lancé le projet Sango qui devrait faire du pays africain, le premier du continent à créer une île digitale où les investisseurs digitaux étrangers seront exemptés d’impôts et recevront la nationalité centrafricaine. Alors, l’avenir des crypto-monnaies va-t-il se jouer en Afrique ? Qu’est-ce que le projet Sango ? Peut-on investir dans la monnaie numérique et profiter de son évolution ?

Le projet Sango centrafricain

Si la Centrafrique reconnaît le BTC comme une monnaie officielle en 2022, après le Salvador en 2021 et une ethnie équatorienne, le pays semble pour le moment ne pas avoir la force de ses ambitions avec seulement 11% de sa population qui a accès à internet. Mais, selon les propos du président centrafricain et de l’Assemblée nationale, tout sera mis en œuvre dans les années à venir pour faire de la Centrafrique un pôle crypto en Afrique et cela passe par le projet Sango. Ce projet aurait pour objectif de créer le premier « crypto hub africain » c’est-à-dire un centre qui accueillerait les crypto- investisseurs et ferait évoluer le BTC à une position de monnaie reconnue au même titre que toutes les monnaies fiduciaires mondiales.

La  Centrafrique, terre d’accueil des crypto-monnaies ?

Les instances gouvernementales en charge du projet Sango ont à charge de faire légaliser les cryptomonnaies sur le territoire centrafricain et créer la Banque Nationale Digitale de la Centrafrique. L’Etat assure soutenir ce projet et fera en sorte d’attirer tous les investisseurs étrangers crypto actifs en leur offrant l’accès aux matières premières centrafricaines comme les diamants, l’or, les minerais de fer…

L’Etat offrira la possibilité d’acheter des terrains en Bitcoins, l’île Sango doublera sa charge d’accueil puisqu’elle sera présente dans le metaverse et ouvrira ses portes aux NFT. Ce projet marche sur le papier mais les données ne donnent pas d’explications réelles sur le lieu où se construira Sango, comment les infrastructures seront installées, quelles entreprises seront contactées pour le projet, comment les connexions internet seront amenées etc.

Les ambitions de la Centrafrique, de légitimes pourraient restées utopiques malgré un soutien russe dans la zone. En effet, il semblerait que la Russie ait joué sur l’officialisation du BTC comme monnaie nationale. Ces données éclairent d’un jour nouveau la création de l’île Sango qui pourrait devenir une plateforme géopolitique de taille dans le futur.

Pourquoi investir dans les cryptomonnaies ?

Le projet Centrafricain est ambitieux et même s’il n’aboutit pas, il montre l’intérêt grandissant pour les monnaies numériques. Le Bitcoin représente toujours un investissement de taille malgré sa baisse depuis plusieurs mois ( passant de 70 000 dollars en novembre 2021 à 29 745 dollars en juin 2022). Sa remontée n’est pas prévue pour les mois à venir mais il ne fait aucun doute que le cours du BTC reviendra à son plus haut lors du prochain Halving Bitcoin de 2024. Lors de cet évènement le nombre de Bitcoin sont réduits de moitié (en 2019 il était passé de 26,5 à 12,25 et au prochain Halving il devrait être de 6,125) ce qui fera remonter automatiquement sa valeur.

Comment investir dans la cryptomonnaie ?

 Pour investir et acheter du Bitcoin ou d’autres monnaies numériques moins chers (comme le Tron, Tether qui valent dans les 0,99 $ l’unité pour le moment) il est possible de se rendre sur le site d’un broker français comme AvaTrade, E Toro et de créer un compte en ligne qui donne la possibilité d’acheter toutes les monnaies numériques présentes sur les marchés financiers. Il est ensuite possible soit de vendre à profit soit d’attendre que le cours de la monnaie augmente sur du moyen ou long termes, tout dépend de la stratégie d’investissement.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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