La CGPME a un nouveau président, François Asselin

La CGPME a une nouvelle tête depuis hier : François Asselin remplace Jean-François Roubaud à la présidence du syndicat patronal.

François Asselin, 50 ans, est le nouveau président de la CGPME. Il succède à Jean-François Roubaud, ancien entrepreneur du bâtiment, qui tenait les rênes du syndicat depuis 2002. Il s’est fait connaître auprès du grand public à l’occasion d’un numéro de l’émission « Des paroles et de actes » qui réunissait, en décembre dernier, Jean-Luc Mélenchon, Cécile Duflot et Benoît Hamon.

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François Asselin est né à Thouars, petite ville des Deux-Sèvres. C’est là qu’il a repris, en 1993, à l’âge de 29 ans, l’entreprise familiale fondée par son père, spécialisée dans la menuiserie, l’ébénisterie et la ferronnerie d’art. Cette PME, qui fait aujourd’hui 140 personnes, a posé sa signature sur la charpente du Château de Chinon, les fenêtres de la galerie des Glaces de Versailles et jusqu’à la Villa Médicis de Rome. Il y a quelques années, Asselin s’est lancé dans la reconstruction (à l’identique) de la frégate L’Hermione, sur laquelle le marquis de La Fayette avait embarqué pour rejoindre l’Amérique du nord, en 1780.

Parallèlement, François Asselin s’engage dans l’action syndicale patronale. Il avait présidé la Fédération Française du Bâtiment (FFB) avant de rejoindre la CGPME (entre 300 000 et 600 000 membres revendiqués). Soutenu par la vice-président du mouvement, Geneviève Roy, il était le seul candidat déclaré à la succession de Jean-François Roubaud.
Dans son discours d’investiture, François Asselin a relayé les « difficultés » des chefs d’entreprise français, liées, pour certaines, « au coût du travail ou au poids de la fiscalité, d’autres à la complexité de règles sociales et administratives ubuesques ». Mais « tous ont en commun une même aversion pour les changements incessants et imprévisibles des règles qui leurs sont applicables » a martelé François Asselin qui plaide pour une stabilité législative, mais aussi des réformes qui instaureraient, par exemple, « un contrat de croissance » pour lever les freins à l’embauche, et « un taux réduit d’impôt sur les sociétés pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans leur activité ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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