Le climat des affaires se refroidit en juin

Comme la météo, le climat des affaires n’a pas tenu ses promesses en juin, indique l’Insee dans son dernier bilan.

Mesuré chaque mois sur la base de plusieurs sondages thématiques réalisé auprès des chefs d’entreprise, le climat des affaires traduit l’état de la conjoncture économique ressentie, en temps réel, au plus près du terrain. Déterminé à partir d’une moyenne fixée à 100 points,  l’indicateur évalue par secteur la tendance du chiffre d’affaire, le rythme de la production, le niveau du carnet des commandes et l’évolution des effectifs.
Après un résultat favorable en mai, légèrement supérieur à la valeur de référence, soit 102 points, le curseur a perdu deux unités et s’est replié à 100 ce mois-ci, retrouvant ainsi « son niveau moyen de long terme », indique l’Insee. Cette baisse de régime reflète une perte de confiance, notamment dans les activités de services (-3) où les reculs les plus importants sont enregistrés dans l’immobilier et l’hébergement-restauration.

Le bâtiment ne redémarre pas

L’industrie, le climat perd deux points (102 points), avec des chefs d’entreprise moins optimistes sur les perspectives générales de production du secteur et qui observent un recul de leurs carnets de commande, surtout à l’étranger.

Petite moue également dans l’industrie qui descend de deux crans à 102 points en raison d’une baisse des commandes, notamment vers l’étranger.
La situation du bâtiment demeure stable avec « un climat conjoncturel  inchangé » à 95 points, un niveau toujours inférieur à sa moyenne de long terme. Si le secteur patine, c’est que le marché tourne encore en ralenti, à cause d’une demande trop faible par rapport aux attentes des chefs d’entreprise. Dans le commerce de détail, le climat descend à 103 points (-1) avec des prévisions négatives pour les prochains mois concernant « le niveau ventes, les intentions de commandes et les perspectives générales d’activité » signale l’Insee.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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