Le jambon-beurre toujours plus cher

Les français ont consommé 1,28 milliard de sandwich jambon-beurre en 2014, mais ont dû débourser un peu plus pour se les offrir.

Comme le ticket de métro, ou la baguette de pain, le prix du jambon-beurre sert souvent de référence pour mesurer l’évolution du coût de la vie. En 2014, la courbe globale des prix (hors tabac) a été négative en France, sous l’effet notamment de la baisse des cours pétroliers. Au rayon alimentaire, le bon vieux jambon-beurre a pourtant échappé à cette spirale désinflationniste. D’après le baromètre annuel réalisé par le cabinet Gira Conseil, l’étiquette du sandwich préféré des français a progressé en 2014 (+1,05%), moins vite, certes, que les années précédentes. Avec de fortes disparités entre les villes et les régions : c’est à Paris que ce met emblématique coûte le plus cher (3,18 euros en moyenne), contre 3,18 euros à Tours, ou 2,36 € à Dieppe ou à Sète.

Moins cher dans les supérettes

Disparité aussi entre les distributeurs. beaucoup de français achètent désormais leur jambon-beurre dans les grandes surfaces ou les épiceries qui s’affirment comme des concurrentes des boulangers et des bistrots. En 2014, le prix du jambon-beurre en supérette s’élevait à 1,93 euros, soit le niveau plus bas (-12% en un an) enregistré dans le secteur de la distribution. les supermarchés et même les hypers n’ont pas pu rivaliser en raison, explique Gira Conseil, « de montée en gamme des acteurs de la grande et moyenne surface qui induit une hausse des prix et, inversement, une baisse des prix en supérettes due à l’inflation constante sur le segment et une offre de plus en plus tournée vers les sandwichs pains de mie moins onéreux ».

En boulangerie, le prix du sandwich a augmenté de +5,4% en 2014 et s’établit désormais à 3,06 euros (en moyenne), moins cher que les cafés, bars et brasserie où l’étiquette grimpe à 3,24 euros (+4%).

Depuis 2010, le coût moyen du jambon-beurre a progressé d’un peu plus de 20 centimes.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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