Pouvoir d’achat : il manque 467 euros aux français

Malgré la baisse du pétrole et la désinflation, un peu plus de la moitié des français estiment que leur pouvoir d’achat a diminué l’an passé.

Comment les français ressentent-ils leur pouvoir d’achat ? La question est importante car beaucoup d’économistes placent la consommation au cœur de la croissance. D’ailleurs, le regain de production observé au premier trimestre 2015 (+0,6%) était lié à un sursaut de la demande intérieure, celles des ménages.

D’après un baromètre conduit par l’institut CSA pour le groupe de crédit à la consommation Cofidis, la moitié d’entre eux (51%) estiment pourtant que leur pouvoir d’achat a baissé sur un an. Cette proportion est toutefois moins forte qu’en 2014 (63%), mais encore 16% des sondés affirment finir le mois avec un compte « à découvert » (21% en 2014). Globalement, le ressenti semble moins mauvais que l’an dernier mais les chiffres ne traduisent pas pour autant une franche euphorie : à preuve, selon le baromètre, les français évaluent à 467 euros par, et en moyenne, la somme qu’il leur manque chaque mois pour « vivre confortablement ». la vision majoritaire reste donc plutôt négative sur l’année écoulée, malgré la baisse continue des prix de carburants et le ralentissement de la hausse des prix qui a failli dégénérer en spirale déflationniste début 2015.

Pour l’avenir, les sondés font preuve d’un peu plus d’optimismes : 52% d’entre eux estiment que leur pouvoir d’achat progressera au mieux, ou au pire, se stabilisera « au cours des 12 prochains mois ».
Très souvent, les français font des sacrifices sur dépenses d’agrément, les loisirs en priorité (52%) et les achats de vêtements (45%).

Ce sondage a été réalisé sur internet du 25 au 27 août auprès d’un échantillon de 1.008 personnes représentatif de la population française âgée d’au moins 18 ans.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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