Le gouvernement a annoncé l’installation de 4 200 radars pédagogiques en remplacement des panneaux de signalisation des radars fixes. Les fabricants d’avertisseurs de radars ont également trouvé un terrain d’entente avec le ministre de l’Intérieur Claude Guéant.
La pression baisse autour des mesures prises par le gouvernement pour améliorer la sécurité routière : en butte à une fronde des députés UMP qui craignaient de recueillir, auprès de leurs électeurs, le fruit de l’impopularité accompagnant la décision de supprimer les panneaux avertisseurs de radars fixes, le gouvernement a trouvé un compromis avec les différentes parties et annoncé le déploiement de 4 200 radars « pédagogiques » d’ici à la fin 2012, dont 200 dès le mois de juin 2011.
Ces panneaux, dotés d’un indicateur de vitesse informant l’automobiliste en temps réel, ne sont pas pénalisants. Ils remplaceront, dans les faits, les anciens panneaux de signalisation mais ils ne seront pas implantés au même endroit et pourront être installés dans les « zones dites dangereuses » ou encore sur les axes moins accidentogènes dépourvus de radars fixes.
Les fabricants d’avertisseurs de radars pour les automobilistes ont également poussé un « ouf » de soulagement : ces appareils ne seront pas interdits en France mais devront être réadaptés pour signaler toutes les zones dangereuses.
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