En visite à Vrigne-aux-Bois (Ardennes), le président Sarkozy a promis d’exonérer de charges sociales les petites entreprises qui verseront une prime exceptionnelle à leurs salariés.
Après les grandes entreprises à dividendes, les petites. La prime de 1 000 euros annoncée la semaine dernière par plusieurs membres du gouvernement, devra s’étendre au maximum de salariés possible, a souligné Nicolas Sarkozy en visite ce mardi 19 avril 2011 dans une entreprise à Vrigne-aux-Bois, dans le département des Ardennes.
C’est pourquoi le président de la République a évoqué le cas des petites entreprises, pour répondre à l’une des critiques formulées à l’encontre de la prime exceptionnelle pointant la portée trop restrictive du dispositif envisagé : seuls les salariés des grandes entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires, sont effectivement concernés, soit environ 2,8 millions de personnes, à savoir moins de 10% de la population active française (source Insee et rapport Cotis).
2. Exonération de charges
« Dans les grandes entreprises, s’il y a une forte augmentation des dividendes, il faudra que les salariés en aient une partie et il faut obliger ces entreprises à négocier » a confirmé le Chef de l’Etat. Et d’ajouter que « dans les petites entreprises où il n’y a pas de distribution de dividende, si ça va mieux, si le carnet de commandes se remplit et que la reprise est là, l’entreprise pourra verser une prime aux salariés qui sera exonérée de cotisations » a précisé Nicolas Sarkozy.
Le président n’a pas donné d’éléments sur le montant de cette enveloppe, mais il a souligné qu’elle n’aurait pas de caractère obligatoire dans les petites et moyennes entreprises.
Au passage Nicolas Sarkozy a adressé une pique aux organisations patronales qui, a-t-il dit, n’ont toujours pas lancé depuis deux ans les négociations avec les syndicats sur le partage des richesses en entreprise.
La loi devrait être examinée par le Parlement cet été.
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