La suspension du gel des tarifs décidée par le Conseil d’Etat, devrait conduire à un renchérissement du prix du gaz dès le mois de janvier 2012. Mais le gouvernement cherche la parade pour en limiter l’impact.
La mauvaise nouvelle devrait tomber sur les ménages après les fêtes de fin d’année, et elle sera d’autant plus difficile à encaisser qu’elle met fin prématurément au gel des tarifs que le gouvernement avait promis de maintenir jusqu’en mai 2012.
Mais, entre-temps, le Conseil d’Etat, examinant une requête déposée par les opérateurs, a suspendu le blocage des prix énergétiques en raison de son caractère illégal : selon la loi, les tarifs du gaz, sur lesquels doivent être répercutés la hausse du coût des approvisionnements, auraient dû augmenter de 10% sur les six derniers mois.
Aux dernières nouvelles, le compromis négocié entre l’Etat et GDF suite à la décision du Conseil d’Etat, pourrait aboutir à une hausse moyenne de 8% dès janvier 2012.
Pour diminuer l’impact de cette augmentation sur les ménages, le gouvernement dispose de deux leviers : Revoir le mode calcul du tarif réglementé en le calquant sur le cours du marché du spot, moins orienté à la hausse, ou encore élargir le nombre de bénéficiaires des tarifs sociaux.
Autant dire qu’à six mois de l’élection présidentielle, la marge de manoeuvre est mince.
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