Les bars bientôt libérés de la taxe baby-foot ?

Selon l’Inspection Générale des Finances (IGF), le système fiscal français est lourd de 90 à 120 taxes d’autant plus inutiles qu’elles rapportent peu. Parmi elles, la taxe baby foot qui pèse sur les gérants de bars.

Si la France devait concourir à un concours Lépine de la fiscalité, elle obtiendrait sans doute la palme d’or. En témoignent la multitude de taxes répertoriées par l’inspection générale des Finances (IGF), dont les redevances sur les baby foot et autres jeux de fléchettes, la taxe sur le ski de fond, les pylônes, la farine importée, les pavés ou encore le balayage.

Selon l’IGF, qui vient de remettre un rapport sur la question au Ministère du Budget, ce saupoudrage est d’autant plus inefficace qu’il rapporte peu (moins de 150 millions d’euros par taxes, 5,3 milliards au total) et alourdit inutilement la réglementation fiscale.

Sus à la taxe porno !

Les inspecteurs en ont recensé jusqu’à 120. Outres celles qu’on a déjà mentionné, ils citent la faxe sur les boulangers qui obligent ces derniers à verser une redevant lorsqu’ils apposent leur nom sur la devanture de leur magasin.
Pire : il existe encore une taxe sur les films pornos, pourtant rendue caduque par la libre diffusion de vidéos sur Internet !

Dans l’arsenal de 120 taxes dans le collimateur de l’Inspection générale des Finances, 93 ont fait leur apparition ces quinze dernières années, dont une vingtaine, rien qu’en 2010.
L’IFG mesure l’efficacité de ces impôts en fonction de  quatre critères : quel est le rendement de ces impôts, ont-ils atteint leurs objectifs de politique publique, quels sont leurs effets économiques et leur niveau de complexité. « Résultat, plus des trois quarts des taxes sont moyennement ou mal notées » observe Le Figaro.

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